"Mon coeur pend sur la corde l̉inge / et il pleut dehors / je sonne comme un piano dšaccord /̌ je perds le nord / je perds mon temps / et l'appťit aussi" (p. 15). Complẗement dv̌astě par une sp̌aration qu'elle n'a absolument pas vue venir, Mľanie couche son ḿe sur papier en une succession de courts pom̈es. Passant t̉ravers une vaste gamme d'm̌otions, elle v̌oque au fil des pages les souvenirs heureux de tous les bons moments partagš et le vide laiss p̌ar l'absence. Ceci tout en cherchant des rp̌onses quant aux vřitables raisons de la rupture et en s'efforȧnt de repřer d'v̌entuels signes avant-coureurs qui lui auraient čhapp.̌ Or, "si le bonheur a une fin / le malheur doit en avoir une aussi" (p. 69) et le temps passe en emportant avec lui la douleur, la haine et la nostalgie, tandis que la vie reprend lentement son cours normal en la rendant n̉ouveau disponible pour l'amour... [SDM]

Un court recueil qui v̌oque avec une justesse, une sincřit ět une sensibilit ǎdmirables les diffřentes ťapes du deuil d'un amour que l'on croyait et souhaitait ťernel. Les strophes df̌ilent avec une efficace simplicit ěn brossant par petites touches le portrait criant de vřit ď'une adolescente f̉leur de peau, qui panse peu p̉eu ses blessures jusqu' ảvoir envie d'aimer n̉ouveau. Le tout est piment ďe collages de photographies, de phrases et de proverbes tirš de publicitš, de journaux ou de magazines, qui sont commentš d'une čriture manuscrite avec une pointe d'humour bienvenue. [SDM]